L’air qu’on respire
Volutes de pensées qui s’échappent
Les barreaux de la cage
L’air qu’on respire
L’air de rien, les yeux en l’air. Attendant d’expirer.
L’air que l’on respire,
vicié ou non.
Est-il raisonnable de suivre les pas d’Etty ? Les barreaux s’écartent. Un espace intérieur se dessine. En expansion.
Invisible et pourtant visible. A qui sait regarder en panoramique.
Un manque dans le vide dessine un espace intérieur.
Le paysage de mon étrange habitant. Qui est-il ? Que me veut-il ?
Trou percé où s’écoule dans le rien l’absence de substance.
La source du désir se tarit par le manque de substance
La substance du désir est une eau torrentueuse et fraiche
J’ai vu le sage s’y baigner et disparaître
Le sage englouti. Ne rien savoir ne garantit pas d’être sauvé des eaux. Qu’en restera-t-il ?
Traverse l’air, un bruissement comme un murmure.
Le sage glougloute
Le siphon aspire les aspirations
Vacuum dans le vide de l’existence
Epanche ta soif
Descends dans le puit
La vérité serait dans le puit ? Quelle rigolade marmelade.
Envoie moi une bougie et des tartines beurrées !
L’anniversaire du premier âge !
Bois la tasse, bois le sang 🎵
Le puit est dedans.
Bon anniversaire le sage !
Je lève mon verre-bougie à la vie
Le vin rouge est tiré
Le sage est noyé
Trinquons !